En France, selon une récente étude, 37% des femmes et 45% des hommes déclarent avoir pratiqué au moins une fois la sodomie. C’est presque deux fois plus qu’il y’a 20 ans !
La sodomie fait pourtant partie des pratiques sexuelles les plus vieilles au monde. Elle se pratiquait déjà en Grèce antique, mais était, il est vrai, quasiment exclusivement réservée aux homosexuels. Longtemps interdite par l’église car considérée comme une déviance, la sodomie est aujourd’hui beaucoup mieux acceptée (sans être réellement entrée dans les mœurs pour autant).
Peut-on prendre du plaisir dans la sodomie ?
La réponse que tous les sodomites vous donneront est la suivante : « oui on peut trouver du plaisir à sodomiser ou à se faire sodomiser, mais c’est un plaisir totalement différent de celui que l’on obtient d’un acte sexuel vaginal ».
Le plaisir, pour la femme, est tout d’abord un plaisir de soumission avant d’être un plaisir physique. Accepter la sodomie, c’est s’offrir et offrir son corps à son partenaire. Cette pratique est beaucoup plus intime que le sexe vaginal. Une femme à l’impression lorsqu’elle se fait sodomiser d’appartenir entièrement à son homme ce qui peut lui procurer une profonde satisfaction. La sodomie est alors la réalisation d’un fantasme.
L’orgasme anal
Il existe également un plaisir purement physique que l’on peut trouver à pratiquer la sodomie. En effet, l’anus, interne comme externe, est une zone qui peut facilement devenir extrêmement sensible. Cette sensibilité est liée au fait que l’anus est fortement innervé et vascularisé. La zone anale ressent ainsi parfaitement les changements de température ou de pression. Lors d’un orgasme, l’anus se contracte de manière extrêmement puissante ce qui procure, à en croire les sodomites, un plaisir fou. On parle alors d’ « orgasme anal ».
La sodomie n’est pas la seule porte d’accès vers l’orgasme anal. Nous ne détaillerons pas ces pratiques ici, mais sachez que l’anulingus, le massage anal ou encore la pénétration avec un ou plusieurs doigts peuvent être des solutions pour atteindre le coït anal.
Les précautions à prendre pour pratiquer la sodomie
Avant de s’adonner au sexe anal, la première précaution à prendre est de s’assurer que le consentement à pratiquer la sodomie est mutuel. En effet, ne forcer jamais votre copine à se prendre votre bite dans le cul. Si elle a peur du geste, vous pouvez être sûr que le plaisir ne sera pas partagé. La sodomie est un geste qui demande de bien connaître son partenaire et d’avoir entièrement confiance en ce dernier.
De plus, s’il est préférable d’y aller cul sec avec l’huile de foie de morue, c’est loin d’être le cas lorsqu’il s’agit de sodomie. N’oubliez pas le lubrifiant et n’hésitez pas à en rajouter pendant l’action. Plus il y en a, moins vous risquez la fissure anale.
La sodomie est une pratique sexuelle complexe qui demande évidemment un peu de préparation. Cependant, bien effectuée, elle peut procurer un plaisir tant chez l’homme que chez la femme qu’il est difficile ne serait-ce que d’approcher avec le sexe vaginal ou oral.