L’orientation sexuelle est un mode de fonctionnement et d’attirance d’ordre sexuel mais aussi émotionnel et érotique. Quelle orientation sexuelle avoir ? Bi, hétéro, homo ? Ce n’est pas un choix mais davantage une attirance et peut donc évoluer en fonction de la vie de chacun ou rester figée selon les expériences.
On retrouve généralement 4 grands types d’orientation sexuelle, à savoir l’hétérosexualité, l’homosexualité, la bisexualité et l’asexualité qui une absence totale d’attirance sexuelle.
Certains parlent également d’une 5e orientation avec l’altersexualité.
Une identité personnelle
L’orientation sexuelle est aussi une façon de s’identifier sur le plan social et sur le plan personnel car à partir de ces attirances vers le sexe opposé ou le même sexe ou les deux à la fois ou encore aucun des deux, cela permet de s’engager avec des personnes à des degrés divers.
L’hétérosexualité porte exclusivement sur des personnes de l’autre sexe.
L’homosexualité porte exclusivement sur les personnes du même sexe.
La bisexualité porte sur des personnes des deux sexes.
L’asexualité est davantage une absence d’orientation sexuelle et l’altersexualité est un refus de porter une « étiquette sexuelle ».
Des préférences qui évoluent
C’est dès l’adolescence que notre vie sexuelle (et affective) subit des changements importants : cette période d’intenses bouleversements et de remises en cause montre déjà les premiers signes d’une attirance sexuelle. Celle-ci peut être temporaire ou permanente.
L’orientation sexuelle se construit ensuite au fil des expériences de chacun et c’est pourquoi elle n’est jamais « enfermée » pour toujours dans une case : il arrive que des personnes hétéros deviennent ou s’autorisent à essayer une relation bisexuelle ou homosexuelle à partir d’un certain âge.
Être dans la norme
En matière de sexualité, il n’existe pas de norme ; même si les publicités, les médias, les films, les repères familiaux, notre éducation tendent à nous montrer certains schémas, il est important de comprendre que l’orientation sexuelle n’est pas une fin en soi et qu’il est possible de la modifier au fil des ans.
Toutefois, ne pas entrer dans un code sociétal peut parfois blesser, on peut se sentir en décalage et souffrir et c’est pourquoi il existe des lieux pour en discuter.